miércoles, 1 de marzo de 2017

LE PERSONNAGE DU MOIS: LUCIE AUBRAC
Résistante française à l'Occupation allemande et au régime de Vichy pendant la Seconde Guerre mondiale, Lucie Bernard (c'est son nom de jeune fille), une fois mariée, s'appellera Lucie Samuel puis Lucie Aubrac. Elle était l'épouse de Raymond Aubrac.
Issue d'une famille de vignerons bourguignons, elle est née le 29 juin 1912 à Paris, où son père travaillait comme jardinier, et elle est morte le 14 mars 2007 à Issy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine).
Elle passe d'abord le concours de l'école normale d'instituteurs pour devenir institutrice. Mais, une fois le concours obtenu, elle décide de ne pas y entrer. Elle préfère choisir une autre voie. Elle passe l'épreuve du baccalauréat en autodidacte et elle y réussit. Passionnée d'histoire, elle décide de s'inscrire à la Sorbonne et, en 1938, elle obtient son agrégation d'histoire et de géographie. Elle enseigne d'abord à Strasbourg puis elle va à Lyon, où elle donne des cours au lycée de jeunes filles Edgar Quinet. Entretemps, elle rencontre Raymond Samuel, qui devient son mari en 1939. Cela entraînera d'importantes conséquences dans sa vie.
Bien que passionnée d'histoire, elle s'intéresse aussi beaucoup à la politique. Lorsqu’elle était à la faculté, elle militait aux Jeunesses communistes et quand la Seconde Guerre mondiale éclate, en 1939, elle décide d'entrer dans la Résistance.
Alors que la France est occupée par les Allemands, elle se bat pour que la population retrouve sa liberté. Avec son mari, ils participent à de nombreuses actions clandestines et à la création d'un grand mouvement de résistance, Libération-Sud. À Lyon, elle rédige et distribue des tracts. Pour ne pas se faire arrêter, ils utilisent de faux noms. Raymond s'appelle François Vallet ou Raymond Aubrac.
Mais cela ne suffit pas. En 1943, Raymond et d'autres membres du réseau sont arrêtés. Avec des amis, elle organise leur évasion sous le nez des Allemands. Pendant ce temps, elle continue à exercer son métier de professeur mais ils doivent quitter Lyon car ils sont recherchés. Ils vivent cachés plusieurs mois avant de rejoindre Londres le 8 février 1944.
À la Libération de la France, Lucie et Raymond décident de garder définitivement le nom d'Aubrac, elle poursuit son engagement politique et elle reprend son métier de professeur.
Toute sa vie, elle a lutté pour le droit des femmes et le droit des sans-papiers. Même à la retraite, elle a continué à donner des conférences dans les écoles, collèges et lycées pour témoigner de son engagement dans la Résistance.
Pour témoigner également de ce qui s'est passé, elle a écrit un livre autobiographique: « Ils partiront dans l'ivresse », qui relate les évènements lorsqu’ils vivaient à Lyon, pendant la guerre. Le réalisateur Claude Berri a adapté son livre au cinéma en 1997.
Après la guerre, les Américains ont aussi raconté son histoire dans une bande dessinée : « Lucie to the Rescue » (« Lucie à la rescousse ») et elle a été décorée du titre de Grand Officier de la Légion d'honneur, la plus haute distinction de l'État français.
50 écoles maternelles et primaires en France portent son nom car elle symbolise la Résistance française.
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